Les informations fournies sur ce site ne remplacent en aucun cas celles des neurologues spécialisés. Elles sont destinées à améliorer et non à remplacer la relation directe entre le patient et le professionnel de santé.
Rappel : le cerveau du migraineux est anormalement sensible et hyper excitable.
Un déclencheur est un élément susceptible de déclencher une migraine car le cerveau des migraineux y réagit de façon anormale. Nous sommes tous différents et avons donc tous des déclencheurs différents. Comme certains éprouvent du plaisir à manger du fromage alors que pour d'autres c'est écœurant.
*La prise plus de 10 fois par mois entraîne une céphalée chronique, un mal de tête permanent.
*Ces médicaments à forte dose sont dangereux pour le foie, les reins, l'estomac.
Parfois, c'est assez facile. Si chaque fois qu'on mange un aliment, qu'on est confronté à une odeur etc... on a une migraine, on peut en conclure que ce sont des déclencheurs.
La tenue d'un calendrier peut également nous aider comme nous le verrons par la suite.
Et le comble du comble, quand le stress retombe, le samedi matin, la migraine pointe le bout de son nez...
Plus que le stress en lui-même, ce sont ses variations que perçoit notre cerveau hyper sensible. Dans l'onglet "Vivre avec la migraine au quotidien", nous vous proposons quelques méthodes utilisées par de nombreux migraineux pour limiter ces variations.
Assez souvent les déclencheurs se cumulent. Un seul ça va, mais si un autre s'ajoute la crise est inévitable. Parfois, on peut éviter un des deux
mais pas toujours. Et quand c'est 3 ou 4 en même temps c'est ingérable. D'autres sont incontrôlables, comme par exemple la météo.
Il arrive un moment où, si l'on veut éviter tous les déclencheurs, on ne peut plus avoir de vie sociale. Cela déclenche la peur d'être confronté à ces déclencheurs
et donc du stress.
EN CONCLUSION :
La gestion des déclencheurs est d'une aide certaine dans la
gestion de la maladie. Le mieux est de choisir judicieusement les déclencheurs qu'on peut éviter. Un traitement de fond peut permettre de limiter l'action des autres et parfois
pour profiter d'un moment sympa, d’expérience de migraineuse tant pis on se résigne à la crise qui viendra après. Pour notre moral, les moments sympas, c'est bon. Et avoir le
moral, c'est aussi très bon pour gérer la migraine.
Septembre 2020